Transmise par les tiques, la maladie de Lyme n’est pas simple à diagnostiquer. Cette difficulté peut être à l’origine d’une rupture de confiance entre patients et médecin. Et s’accompagner de dérives.
Ce nouveau virus « exotique » semble en passe de s’installer dans le Sud de la France, dans le sillage de la tique invasive qui le transmet. Sans céder à l’alarmisme, voici ce qu’il faut en savoir.
Céline Pulcini, Université de Lorraine and Jean-Yves Madec, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
L’antibiorésistance, menace majeure pour notre santé, concerne aussi les animaux, de compagnie comme d’élevage. Avec le risque qu’ils transmettent des bactéries résistantes aux humains qu’ils côtoient…
Les pompiers se forment pour faire face à des risques biologiques atypiques (bioterrorisme, agents infectieux, etc.). On suit ici l’exemple d’un exercice de terrain sur un scénario de cas d’Ebola au moment des JO.
Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD); Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD); Mathieu Nacher, Université de Guyane, and Soushieta Jagadesh, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Pour anticiper la prochaine épidémie d’ampleur, l’Organisation mondiale de la Santé a forgé le concept de « maladie X » : une maladie inconnue, capable de causer une pandémie. Comment s’en prémunir ?
Les drones peuvent avoir une utilité autre que commerciale ou militaire. Ainsi, en Guinée, des chercheurs et une ONG testent leur efficacité pour le dépistage précoce du VIH chez les nouveau-nés.
Loin de n’être qu’un « banal » virus respiratoire, le coronavirus SARS-CoV-2 peut envahir de nombreuses sortes de cellules dans notre corps. Y compris dans le cerveau, normalement si bien protégé.
David Higgins, University of Colorado Anschutz Medical Campus
Un pédiatre explique comment les vaccins contre la rougeole sont devenus les victimes de leur propre succès, et le risque que l’augmentation des épidémies représente pour tous et toutes.
L’aspergillose est une grave maladie causée par une moisissure dont certaines souches résistent aux antifongiques. Or, ces mêmes antifongiques sont utilisés en agriculture, ce qui pourrait participer du problème.
L’augmentation du nombre d’espèces de bactéries résistantes aux antibiotiques constitue une préoccupation de santé publique majeure, qui nous concerne tous, partout sur la planète.
L’augmentation du nombre de maladies graves causées par les streptocoques du groupe A est préoccupante. Voici pourquoi et comment elle se propage, et quels sont les symptômes à surveiller.
Début janvier, un article scientifique chinois rapportait qu’un coronavirus de pangolin muté en laboratoire s’avérait fatal pour des souris « humanisées ». Faut-il s’inquiéter de ces résultats ?
En matière d’impact environnemental, les mouchoirs en papier n’ont pas forcément un bilan moins bon que les mouchoirs en tissu. Et concernant l’hygiène, le tissu ne fait pas mieux non plus.
Le retour cyclique des infections respiratoires dues à Mycoplasma pneumoniae pourrait expliquer l’épidémie de pneumonies infantiles qui frappe le pays depuis l’automne.
Les personnes – et notamment les femmes – infectées par le VIH et suivant une thérapie antirétrovirale présentent un très réduit de développer une sclérose en plaques par rapport à la population générale.
La bilharziose, une maladie parasitaire tropicale, est désormais présente en Europe. Pour la combattre, un seul médicament est actuellement disponible. Mais la génétique pourrait changer les choses.
La douve du foie est un ver parasite qui infecte les animaux d’élevage et l’être humain, via la consommation de végétaux crus. Sa réémergence appelle à la vigilance, notamment dans le sud de l’Europe.
Cheikh Sokhna, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le meilleur moyen de lutter contre la transmission du chikungunya est de se protéger individuellement contre les piqûres de moustique et de ralentir leur reproduction.
La tuberculose est redevenue la maladie infectieuse la plus meurtrière pour l'humanité. De nouvelles recherches révèlent qu’améliorer la nutrition est un moyen d’en réduire la portée.
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes