Un dilemme continue d’animer la recherche sur la biodiversité. Faut-il séparer les espaces agricoles et ceux de la biodiversité, ou combiner production agricole et conservation sur les mêmes terres ?
Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
La souveraineté alimentaire est régulièrement invoquée pour justifier le productivisme agro-alimentaire. Une vision restrictive qui ignore bon nombre des services écosystémiques rendus par la nature.
Le prix des terres agricoles comme les loyers fixés par l’État diminuent quand les taxes augmentent. Leurs propriétaires sont ainsi incités à artificialiser.
Jusqu’au 12 mars 2022, la grande caravane de l’agroécologie fait le tour du Sénégal. Aujourd’hui, on s’arrête dans le Nord du pays où agriculture et élevage pastoral tentent de coexister.
Vers de terre, abeilles, papillons, invertébrés… L’Observatoire agricole de la biodiversité a mis au point des techniques spécifiques pour chaque espèce.
Ce n’est pas l’ethnie qui est à la racine des conflits contemporains, mais plutôt la difficile coexistence de différentes légitimités dans la gestion et les modes d’accès à la terre.
Alors que se dessinent les contours de la nouvelle PAC, retour sur la réforme agraire brésilienne, aujourd’hui paralysée par le gouvernement de Bolsonaro.
La vallée du Jourdain, que Donald Trump veut intégrer à Israël, connaît dernièrement, du fait de l’introduction de palmiers dattiers, une transformation qui la vide de ses habitants palestiniens.
En divers lieux de Madagascar, des terres occupées par de petits paysans font l’objet de convoitise. L’étude de trois cas de figure différents met en évidence la complexité des processus à l’œuvre.
La région ouest-africaine connaît des défis pressants à relever en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de lutte contre la pauvreté rurale et de recherche d’une agriculture durable.
Sa mise en place ne répond pas à un dogme, mais à une volonté concrète de fluidifier les échanges au cœur du continent afin d’en faire un socle pour le développement de l’Afrique.
En s’affranchissant des principes établis dans le secteur agricole, l’agriculture urbaine offre une authentique alternative qui connaît un succès grandissant.
Arthur Butel, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) and Mauve Létang, Sorbonne Université
Dans les hautes terres himalayennes, les mobilisations et luttes sociales contre l’accaparement des terres et des ressources naturelles existent depuis le milieu du XIXᵉ siècle.
Réforme des filières et des institutions agricoles, régulation des prix et limitation de la spéculation financière : les candidats ont pour l’instant fait l’impasse sur ces dossiers essentiels.