Les derniers JO, à Tokyo en 2021, ont été considérés comme les plus chauds de l’histoire. L’effet combiné de la chaleur et de l’humidité a infligé à certains athlètes des conditions proches de la torture.
Davide Faranda, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Il est désormais possible de relier les événements météorologiques extrêmes au changement climatique : on parle d’attribution climatique. Explications.
La peur est-elle l’émotion qui domine lors des rencontres entre loups et humains ? Une étude menée en France montre que la surprise et l’intérêt vont souvent l’emporter sur les émotions négatives.
Paradoxe de notre époque : ces dernières décennies, l’expression « urgence climatique » s’est démocratisée, mais l’injonction à agir qu’elle contient n’est pas advenue.
Marc Delepouve, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Traduire les rapports du GIEC en objectifs chiffrés puis en politiques climatiques, une gageure ? Cet exercice délicat peut conduire à la sous-estimation de certains risques climatiques.
Laura Bullon-Cassis, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Depuis les grandes manifestations organisées à Madrid (COP25) et de Glasgow (COP26), les jeunes semblent de moins en moins audibles à l’occasion des grandes messes onusiennes sur le climat. Pourquoi ?
Une enquête réalisée auprès de plus de 2 600 français montre qu'une majorité considère comme acceptable de bloquer une entreprise polluante ou bien d'occuper une zone naturelle menacée.
Louisiana Teixeira, Institut de recherche pour le développement (IRD); Amandine Payet-Junot, Institut de recherche pour le développement (IRD); Jaëla Devakarne, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Pascale Chabanet, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Sur le modèle du Bonheur National Brut forgé au Bhoutan, des chercheurs nous racontent comment ils ont bâti l'indice de Bonheur Réunionais Brut, afin de mieux penser le développement futur de l'île.
Le concept de bien-être social permet de comprendre pourquoi, en dépit des progrès réalisés pour répondre aux besoins humains les plus fondamentaux, la crise climatique est toujours là.
Tirer parti de la stabilité thermique du sous-sol pour chauffer des bâtiments en surface : c’est le principe de la géothermie. À Rennes, une ligne de métro a été équipée. Les retours sont prometteurs.
L’Islande va creuser un tunnel jusqu’à la chambre souterraine où est stocké le magma d’un volcan. De quoi mieux prévoir les éruptions, et peut-être exploiter l’énergie géothermique du lieu.
Jugées par certains incontournables dans la lutte climatique, ces technologies doivent cependant lever des obstacles économiques, technologiques et politiques pour se déployer.
Sur le papier, l’idée semble bonne, mais dans les faits, son potentiel est moins prometteur qu’imaginé. En tout cas, la méthode ne se substituera jamais à une baisse drastique de nos émissions.
L'inclusion ou non du Sud global dans un scenario décroissant est sujet à de nombreux débats. Car cela implique de penser les dépendances économiques, le risque d'être néocolonial et la dette écologique.
Le bio est de moins en moins bien mis en valeur dans les supermarchés, et ses promesses de bienfaits pour la santé comme pour l'environnement peinent à convaincre les consommateurs.
Si les méfaits pour la santé des aliments ultra-transformés sont de plus en plus connus. L'impact de ces produits sur notre modèle agricole l'est moins. Il est pourtant colossal.
Fabrice Raffin, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
Les projets d’énergies renouvelables cristallisent toutes sortes de tensions. Derrière les raisons invoquées par leurs opposants, la conception d’un paysage esthétisé et intouchable.
La méthanisation agricole ne se résume pas à une « énergie verte ». Parfois vue comme un levier pour l'agroécologie, la réalité est, comme souvent, est plus complexe.
L’éléphant de forêt, en danger critique d'extinction, est un enjeu de société au Gabon, où certains l'estiment trop présent. Mais cette opinion résulte d'erreurs dans l'interprétation des études.