Pour désinfecter les eaux destinées à la consommation, on peut recourir à la chloration. Problème : en contact avec de la matière organique, le chlore forme des produits potentiellement toxiques.
De nouvelles recherches montrent que les CFC et d'autres substances appauvrissant la couche d'ozone ont renforcé les effets du changement climatique dans l'Arctique.
Patricia Martinerie, Université Grenoble Alpes (UGA); Gaëlle Uzu, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Nicolas Gratiot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le succès du sauvetage de la couche d’ozone dans les années 1990 constitue un exemple à suivre pour la lutte contre le changement climatique.
Si les pics de pollution à l’ozone sont bien connus des citadins, la menace que fait peser cette pollution sur les rendements agricoles l’est moins. Les scientifiques tentent de mieux l’évaluer.
En 1987, le Protocole de Montréal établissait l’interdiction des substances responsables de la destruction de la couche d’ozone, indispensable pour protéger du rayonnement solaire.
Des pics de pollution intenses touchent régulièrement les grandes villes françaises. Quel sera l’effet du changement climatique dans les années à venir sur ce phénomène ?
En réglementant l’utilisation des gaz CFC, le Protocole de Montréal a permis de stabiliser la formation du trou dans la couche d’ozone. Un cas d’école pour les défis environnementaux à venir.