Les jeunes montrent peu d'intérêt à raviver les divisions de leurs parents, tandis que les générations plus âgées au Rwanda restent préoccupées par une éventuelle resurgence des tensions.
Le génocide rwandais de 1994 a laissé des traces indélébiles. Les enfants nés de violences sexuelles et les mères ont fait preuve d'une immense force pour surmonter leur histoire de violence.
Mathilde Beaufils, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La question du rôle de la France dans le génocide du Rwanda a suscité, au cours des trente dernières années, d’âpres débats que la normalisation diplomatique récente n’a pas totalement apaisés.
Après le génocide rwandais, les États africains se sont davantage impliqués dans les efforts des institutions internationales et régionales en charge de la paix et la sécurité sur le continent.
Le taux de natalité était plus faible et le taux de mortalité nettement plus élevé dans les zones échappant au contrôle du gouvernement en République centrafricaine.
Les tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda (TPIR) et pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont jugé des dizaines d'individus. Une enquête s'intéresse à la façon dont les accusés ont vécu ces procès.