Nombreux seraient les indices d’un déclin du fait syndical en France mais un examen plus attentif des rapports des salariés aux organisations syndicales vient nuancer un tel discours.
Alain Bertho, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis
Depuis 20 ans, l’émeute ou l’affrontement prend souvent le pas sur le débat politique mais les peuples ne choisissent pas sans raison de déborder du terrain de la non-violence.
Depuis le mois de janvier, les manifestations se multiplient contre la réforme des retraites. Mais s’agit-il de la méthode la plus adaptée pour faire plier Emmanuel Macron et son gouvernement ?
Que restera-t-il de l’unité syndicale une fois la réforme votée, ou abandonnée ? Surtout, le syndicalisme peut-il constituer durablement un acteur décisif sans ancrage renforcé dans les entreprises ?
Apparu en 2019 avant de se voir relégué au second plan pendant la pandémie, le mouvement du Hirak cherche à subsister face à une répression gouvernementale qui s’intensifie.
À quelques jours du mouvement des syndicats français contre la réforme des retraites, les experts de The Conversation vous proposent un panorama mondial de la mobilisation sociale.
L'astroturfing est une pratique qui consiste à usurper l'identité citoyenne à des fins politiques ou commerciales afin de manipuler l'opinion publique.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’exaspération généralisée de la population chinoise face à la politique « zéro Covid » a donné lieu à un mouvement de contestation d’une ampleur inédite depuis 1989.
Les manifestations en Chine, bien qu’assez courantes, ont tendance à être très localisées. Mais ces protestations contre le confinement ont déclenché une réponse davantage nationale.
Les protestations des derniers mois à Sri Lanka donnent à voir la structuration progressive d’une société civile mobilisée pour un changement démocratique radical.
Vincent Rubio, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les manifestations violentes du 28 mai lors d’un match de foot signalent peut-être un « mal » plus sourd et plus profond, le retour de la colère et de l’implosion sociale.
La majorité de la population, travaillée au corps par une propagande omniprésente, semble soutenir la guerre en Ukraine. Mais une partie notable de la jeunesse se montre nettement plus critique.
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay