Face aux attentats aveugles, la réponse apportée tourne souvent autour de la sécurité. Peut-être faudrait-il aussi repenser la « valeur-vie » dans son rapport à la valeur « liberté ».
Le prix FNEGE-EFMD a couronné cette année – entre autres – un essai sur « les données philosophiques du management ». Aujourd’hui, management et philosophie peuvent avoir des relations fécondes.
Il y a quarante ans, le philosophe français décryptait le mécanisme qui favorise l’indifférence des sociétés prospères vis-à-vis des groupes en difficulté. Illustration avec la crise des migrants.
Les attentats de 2015 ont exacerbé le débat sur la laïcité en France, en particulier face au défi posé par l’islam. Pour y voir plus clair, il est nécessaire de convoquer l’histoire et la philosophie.
Barbie, poupée mannequin au physique impossible se décline désormais en version «normales», métissées, ou avec des «formes». Mais qui représente-t-elle ? Et à qui ressemble-t-elle ?
S’installer dans l’urgence, n’est-ce pas remettre en cause le temps du débat critique qui est le cœur de la démocratie ? Il est temps de réfléchir au temps.
Reçu sous la Coupole le 28 janvier 2016, Alain Finkielkraut est un critique féroce de tout « progressisme ». Est-il pour autant réductible à l’étiquette de « néo-réac » ? Retour sur son parcours.
La personne humaine peut-elle se dissoudre dans un flux de données ? Antoinette Rouvroy, philosophe du droit, montre comment l’hyper personnalisation sur le Net aboutit à la disparition du sujet.
Pour Musil, il y a deux sortes de bêtises. La bêtise pure, créatrice et naïve. Et la bêtise « intelligente », prétentieuse qui peut rendre stérile. Musil propose ici un humanisme de la signifiance.
Réaction après les attentats autour de l’idée de la « honte d’être un homme » Réflexions sur les réactions subjectives que l’on peut possiblement éprouver suite aux attentats.
Résister, c’est le mot d’ordre tous azimuts des partis démocratiques contre Daech et contre le Front national. Résister contre quoi ? Et pour quel autre modèle ?
Le mot d’ordre de Daech n’a pas de sens (sinon justement la destruction du sens). Sa violence sème le doute et le soupçon. L’impossibilité théorique doit laisser place à une pratique créatrice.
Notre façon de penser l’événement, d’en parler, fait partie de l’événement. Réflexion autour de cette « éditorialisation » et du rôle d’Anonymous dans cette appropriation/relecture collective.
En élaborant sa « deep ecology », le penseur Norvégien Arne Naess avance que rien n’existe de manière séparée et que toute atteinte contre le monde est une atteinte contre soi-même.
De l’hypothèse Gaïa de James Lovelock aux thèses du philosophe des sciences Jean-Pierre Dupuy, on assiste depuis les années 1980 à un rapprochement entre écologie et spiritualité.
Le débat sur la bien-pensance continue de faire rage. Mais s’agit-il vraiment de débattre au nom de principes, ou au contraire de soupçonner les principes en mettant au premier plan un conflit ?
Professeur à l’Université de Lorraine (Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie Archives Henri-Poincaré), Membre de l’Institut Universitaire de France, Université de Lorraine
Professeur des universités en sciences de l'éducation/formation des adultes, Formation et Apprentissages Professionnels, Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)