Marie Mauzé, anthropologue spécialiste de l’art et de la culture matérielle des sociétés amérindiennes de Colombie britannique (Canada), a découvert les œuvres de l’artiste haïda Michael Nicoll Yahgulanaas grâce à Claude Lévi-Strauss.
Née en 1953 à Poitiers, Marie Mauzé a obtenu un Master's Degree in Interdisciplinary Studies (Anthropology, History, Art, Education), à l’Oregon State University, Corvallis, Oregon, Etats-Unis, en 1976, puis a soutenu une thèse de doctorat de troisième cycle en anthropologie, à l’ EHESS, Paris, en 1985, sous la direction de Michel Izard. Elle est entrée dans le corps des chercheurs comme chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1986 ; elle a rejoint le Laboratoire d’anthropologie sociale la même année. Elle se consacre depuis plus de trente ans à l’étude des sociétés de la côte nord-ouest de l’Amérique du Nord. Elle a effectué plusieurs missions de longue durée chez les Kwakwak’awak de la Colombie britannique (Canada) depuis 1980. Elle a également mené des enquêtes chez les Nuu-cha-nuulth et les Nuxalk. Elle a publié de nombreux articles dans des revues françaises et étrangères, et dans des ouvrages collectifs. Ses recherches actuelles concernent principalement l’anthropologie de l’art et des objets.