Elena Astafieva, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Pour mieux comprendre la politique russe dans les pays du monde arabe, il faut l’inscrire dans la longue durée. Et étudier ce qu’à l’époque tsariste on appelait « la question d’Orient ».
Géorgie, Ukraine, Syrie : négocier avec la Russie de Vladimir Poutine est stérile et risque de mettre en danger nos propres idéaux. L’épreuve de force est la seule solution pour se faire respecter.
Les tensions au Proche-Orient et la menace terroriste ont occulté la situation en Ukraine. Pourtant, l’Europe a tout intérêt à ne pas oublier ce pays dont la stabilité est cruciale pour le continent.
Que peut-on écrire sur le goulag ? Comment transmettre ce qui ne peut l’être ? Relire Chalamov et ses « Récits de la Kolyma », c’est faire l’expérience d’une littérature au-delà de la littérature.
Scott Firsing, University of North Carolina Wilmington
L’intérêt pour l’énergie nucléaire, soutenu par des entreprises russes et chinoises, va grandissant sur le continent africain malgré les inquiétudes des spécialistes concernant la sécurité.
La baisse prolongée des cours du pétrole entraîne des changements profonds qui se traduisent par des réformes économiques indispensables, largement marquées par la géopolitique, voire la politique.
Depuis les attentats du 13 novembre, Paris et Moscou se sont rapprochés sur le dossier syrien. Mais ce tournant diplomatique ne sera pas suffisant pour venir à bout de Daech sur le terrain.
L’accord de Vienne sur le nucléaire iranien mise sur le succès des mesures de contrôle de la prolifération et sur la transformation à terme du régime iranien. Celle du Moyen-Orient attendra.
Jason E. Lane, University at Albany, State University of New York
Nombreux sont les étudiants qui décident de partir à l’étranger. Mais l’Amérique n’est plus la terre promise. Troisième volet de notre série sur l’internationalisation de l’enseignement supérieur.
Discuter avec Bachar al-Assad : l’hypothèse n’est plus taboue. Mais pourquoi le paria, voire le diable de 2012, est-il désormais considéré comme un interlocuteur possible ?
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Facteur religieux, rejet du modèle occidental et intérêt stratégique : la combinaison qui sous-tend l’alliance bien comprise entre Téhéran et Moscou au Moyen-Orient est complexe, mais elle fonctionne.
En Ukraine comme en Syrie, le Kremlin obtient des résultats opposés à ce qu’il escomptait. Poutine n’est peut-être pas le génie que décrivent hâtivement ses relais d’influence et des commentateurs.
Depuis les printemps arabes de 2011, la crise syrienne et l’émergence de Daech en Irak, puis en Syrie, ont accéléré un processus de transformation profonde du Moyen-Orient. Celui-ci a affecté non seulement…
Que faire en Syrie? Négocier avec Assad? Bombarder Daech et Damas? Chacun a son idée sur ce qu'il aurait fallu faire et des solutions toutes faites pour résoudre une équation complexe.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières