La Russie a été largement mise au ban du sport mondial depuis qu’elle a lancé son invasion de l’Ukraine, laquelle a notamment coûté la vie à de nombreux athlètes ukrainiens.
Le discours officiel russe cherche à assimiler la victoire contre le nazisme en 1945 à la guerre actuelle en Ukraine, présentée comme une sorte de prolongement de la Seconde Guerre mondiale.
Il est souvent dit que la Transnistrie sera « le prochain domino » que Moscou cherchera à faire tomber, après la Crimée et le Donbass. Toutefois, la fameuse théorie des dominos a des limites…
Une étude portant sur 269 partis politiques européens permet de mieux comprendre ce qui détermine leur soutien à l’Ukraine ou, au contraire, leur alignement sur Moscou.
Guillaume Martin, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
L’ombudsman, ou commissaire aux droits de l’homme, se fait progressivement une place au cœur des institutions de l’UE, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine.
L’Ukraine a nié toute implication dans l’attentat terroriste de Moscou. Cela ne signifie pas que la Russie n’essaiera pas d’utiliser cet événement pour intensifier sa guerre avec l’Ukraine.
Alors même qu’ils sont toujours en cours, les deux grands conflits armés actuels ont donné lieu à plusieurs saisines de la Cour internationale de justice et de la Cour pénale internationale.
L’économie russe a tenu le choc des sanctions et de la guerre en 2022, mais 2023 aura été plus difficile. 2024 sera une année décisive pour les finances de Moscou, et donc pour sa guerre en Ukraine.
La notion d’urbicide ne désigne pas seulement la destruction matérielle d’une ville au cours d’un conflit mais aussi le « vivre-ensemble » qu’elle représente.
Le poutinisme repose sur la thanatopolitique – de thanatos, la mort – qui proclame que la vie des citoyens n’a de sens que si elle est vécue, et sacrifiée, dans « l’intérêt de la Russie ».
Jussi Hanhimäki, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Dès le 24 février 2022, l’opinion publique et la classe politique finlandaises ont basculé d’un attachement marqué à la neutralité à une volonté partagée par tous d’adhérer au plus vite à l’OTAN.
La situation actuelle rappelle à bien des égards la guerre froide, mais il est dangereux de s’en tenir à ce parallèle, car les risques de conflit ouvert sont aujourd’hui nettement plus élevés.
Anna Colin-Lebedev, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Au moins 75 000 soldats russes sont morts en deux ans de guerre en Ukraine. Les familles des combattants mobilisés peinent à faire entendre leur inquiétude dans l’espace public.
Une courte lune de miel lors des premières années de pouvoir de Vladimir Poutine a été suivie par une dégradation continue et une fracture nette le 24 février 2022.
Maxime Audinet, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Porte-voix du Kremlin, RT et Sputnik, interdits en Europe depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, tentent de continuer d’émettre vers l’Occident et développent leur présence en Afrique.
La réaction des extrêmes droites européennes et américaine à l’entretien Carlson-Poutine a mis en lumière les divergences existant entre cette mouvance et le Kremlin plus que leurs points d’accord.
L’économiste russe et réfugié politique Sergei Guriev, l’un des principaux concepteurs des sanctions contre le régime russe, dresse leur bilan deux ans après le début de l’invasion de l’Ukraine.
Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’effort financier demandé par la guerre en Ukraine mais aussi la baisse des recettes énergétiques expliquent la dépréciation du rouble face au dollar enregistrée en 2023.
Les deux pays soutiennent fermement l’Ukraine, mais leurs visions de la meilleure organisation de la défense européenne et du rôle que doit y jouer l’OTAN continuent de diverger.
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)